L'insoutenable légèreté de Ségolène

Vendredi, Ségolène Royal, plus vindicative que jamais, annonçait que, en cas de victoire, sa première loi serait contre les violences faites aux femmes et la nécessité de légiferer sur l'éloignement du conjoint violent.
Samedi, des élues UMP ont aussitôt exigé «des actes pas des mots». Et de rappeler que Ségolène Royal «n'a été présente ni en première lecture, ni en deuxième lecture, ni lors de l'adoption finale à l'unanimité» de la loi du 4 avril 2006 renforçant la prévention et la répression des violences au sein du couple. Signé de Valérie Pécresse, porte-parole de l'UMP, ce texte précise aussi que «madame Royal n'a d'ailleurs ni déposé ni cosigné d'amendements sur ce texte» issu d'une proposition de loi socialiste, avant d'estimer que ce sujet «est trop grave pour être instrumentalisé politiquement».

Aujourd'hui même, Dominique Perben a rappelé qu'il a mis en place il y a trois ans, quand il était ministre de la Justice, les mesures préconisées par la candidate PS.

N'en jetez plus !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Tout est bon pour les populistes pour capter des voix.